Traverser les montagnes : contes de mon village
Dans Traverser les montagnes : contes de mon village je présente différentes saynètes comme lieu de projection d’histoires. Le point de départ est l’envie et le besoin de créer a partir de l’environnement que je côtoie depuis mon enfance, à savoir le village familial situé dans le nord-est du Portugal dans la région de Trás-os-Montes qui signifie « derrière les monts ». C’est un village reculé où le rapport au temps est particulier, il semble complètement arrêté, à la fois moderne et archaïque, il coexiste avec de nombreuses croyances.
Nourris par cet environnement rural, ces légendes et ces traditions, j’ai vu cet espace comme un endroit où je pouvais confronter et déstabiliser ce que je rencontre dans mon monde social, dans mon imaginaire et mes souvenirs en ayant une distance objective.
Ce projet est une sorte de porte d’entrée dans un monde très fugace, poreux, c’est une image qui n’est pas complète, c’est en quelque sorte, une indication de rêve. Pour provoquer ses situations imaginaires j’ai pensé cet espace comme une sorte de composition baroque où on pourrait y voir une image globale se créer de par la mise en relation des pièces. Mais j’ai également pensé ce projet à travers la logique des contes dans lesquels les motifs se retrouvent et se transforment et dans lesquels il y a toujours des points en commun et des dissonances.
Ces saynètes oscillent entres abstraction et représentation, entre réalité et fiction, ces pièces sont des assemblages de souvenirs, mais aussi des interrogations sur des pratiques sociales, des systèmes de valeurs normatifs et sur des traditions, et c’est donc à travers le prisme de la mise en scène que je tente d’explorer ces interrogations.
Nourris par cet environnement rural, ces légendes et ces traditions, j’ai vu cet espace comme un endroit où je pouvais confronter et déstabiliser ce que je rencontre dans mon monde social, dans mon imaginaire et mes souvenirs en ayant une distance objective.
Ce projet est une sorte de porte d’entrée dans un monde très fugace, poreux, c’est une image qui n’est pas complète, c’est en quelque sorte, une indication de rêve. Pour provoquer ses situations imaginaires j’ai pensé cet espace comme une sorte de composition baroque où on pourrait y voir une image globale se créer de par la mise en relation des pièces. Mais j’ai également pensé ce projet à travers la logique des contes dans lesquels les motifs se retrouvent et se transforment et dans lesquels il y a toujours des points en commun et des dissonances.
Ces saynètes oscillent entres abstraction et représentation, entre réalité et fiction, ces pièces sont des assemblages de souvenirs, mais aussi des interrogations sur des pratiques sociales, des systèmes de valeurs normatifs et sur des traditions, et c’est donc à travers le prisme de la mise en scène que je tente d’explorer ces interrogations.