Ces photographies appartiennent à un corpus personnel commencé dès l’âge de 8 ans, au cours de mes vacances d’été au Portugal, mon pays d’origine. C’est dans ce cadre rural que ma pratique photographique a débuté, ancrée dans une approche instinctive et vernaculaire. Je me suis efforcée, inconsciemment à documenter ce quotidien rural accompagné par ces coutumes et traditions. Peut-être me suis-je attachée à construire cet imaginaire de l’expérience de revenir qui est celle d’une population émigrante. Mon regard a indéniablement évolué, mais il demeure ancré dans cette mémoire collective.
Cela m’amène à questionner les échelles de valeurs et la perception de l’enfant que j’étais face à cette transmission culturelle.
Au-delà de ce récit personnel, ce flux d’archives se transforme en une sélection précise, chaque image choisie devient une pièce d’un puzzle qui illustre une identité en construction.
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Cela m’amène à questionner les échelles de valeurs et la perception de l’enfant que j’étais face à cette transmission culturelle.
Au-delà de ce récit personnel, ce flux d’archives se transforme en une sélection précise, chaque image choisie devient une pièce d’un puzzle qui illustre une identité en construction.
